Musée technique/ Écomusée et musée communautaire

Ecomusée des forges de Lochrist-Inzinzac 

1985

Ecomusée de Lochrist-Inzinzac 

En 1972, une association se forme, visant à la conservation de la mémoire ouvrière. Ses membres sauvent bon nombre d’outils et d’archives encore présents dans les bâtiments. Les ouvriers font également don de leurs outils, objets personnels et costumes pour alimenter les collections du futur écomusée des Forges.

À partir de juillet 1985, l’écomusée des Forges est couplé à la Maison de l’Eau, qui couvre la thématique de l’écosystème et des transports fluviaux. Les Forges ont en effet bénéficié de la présence du Blavet pour le transport des marchandises et la production d’électricité. Ce second musée, abrité dans l’ancienne maison du garde des Forges, est aujourd’hui fermé au public.

Fondatrice et première directrice de l’écomusée, Gisèle Le Rouzic est fille d’un ouvrier des Forges, Joseph Le Rouzi. Elle quitte Lochrist au cours de ses études pour devenir professeure. À son retour, elle est très émue par la destruction des Forges. Elle va effectuer un long travail de recherche et de conservation de cette mémoire ouvrière (notamment par le recueil de témoignages oraux). Aidée des membres de l’association des Amis et de ses élèves, elle s’entretient longuement avec les anciens des Forges qui acceptent de répondre à ses questions12.En 1984, elle publie trois livres qui reprennent ces témoignages, mêlés à ses propres souvenirs d’enfant et à des éléments relevant d’un travail de recherche historique : La Montagne des Forges d’HennebontVoyage aux Forges d’Hennebont et La Bataille des Forges d’Hennebont.

Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Écomusée_industriel_des_Forges_d%27Inzinzac-Lochrist

Personnalités associées : Gisèle Le Rouzic

Photos

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