Musée dauphinois / Réouverture dans un nouveau lieu inauguré par Malraux le même jour que la maison de la culture de Grenoble.
C’est en 1965 que la nouvelle municipalité, conduite par Hubert Dubedout, envisage de déplacer le Musée dauphinois pour lui donner plus de place. L’administration des musées de France, par la voix de George Henri Rivière, directeur du Musée national des Arts et Traditions populaires, presse en effet la commune de veiller au développement de ce musée. Bernard Gilman (1931-2022), alors maire-adjoint chargé des affaires culturelles, veillera sur ce projet et dotera le musée d’un conservateur professionnel (Marcel Boulin, 1919-1983). Depuis le décès de Müller, en 1933, le musée avait été dirigé, entre autres, par Joseph Colomb, gendre de Müller, puis par Joseph Laforge, galeriste et antiquaire. La municipalité décidera alors, dans le cadre d’un vaste chantier d’urbanisme qui va métamorphoser Grenoble à la faveur des Jeux olympiques d’hiver de 1968, de déplacer le Musée dauphinois dans l’ancien couvent de Sainte-Marie d’en-Haut.